A nouveau tombé

A nouveau tombé

Bientôt une nouvelle édition de « Tombé des nues », chez Mijade. Très content. D’autant que la nouvelle couverture est à peu près 243 fois meilleure que la précédente (il vous suffit de cliquer sur la photo pour apprécier l’ancienne édition…). J’aime beaucoup les gens de chez Mijade et surtout le travail qu’ils font (et je ne dis pas ça parce que j’espère qu’ils vont venir jeter un coup d’oeil sur ce blog un jour ou l’autre). Même si je publie des bouquins en numérique, je veux continuer à sortir des livres papier, bien entendu. Mais les bonnes maisons se font rares. Mijade en est une.

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8 janvier 2013 · 12 h 49 min

Je veux rester en contact PRIVE avec vous!

Combien d’amis facebook ont cru bien faire en postant un long texte copié ailleurs, ont imaginé se protéger et protéger leur intimité, grâce à une manipulation décrite en détails où il fallait cliquer ici et ne surtout pas cliquer là-bas et puis cocher cette case et décocher les autres et ouf, ça y était, on était entre nous les amis, et les espions pouvaient aller se faire voir ailleurs, et les murs n’avaient plus de grandes oreilles ouvertes pour écouter tout ce qu’on racontait. Si vous croyez vraiment que, sur facebook, certaines choses peuvent demeurer cantonnées dans un petit cercle que vous avez tout loisir de contrôler, vous vous mettez la souris dans l’oeil et le fil qui va avec. Ce n’est pas cette manip qui va vous permettre de raconter des bêtises sans que de méchants inconnus l’apprennent, et que les photos du dernier sinistre réveillon ne circulent dans des cercles mal intentionnés.

Une fois pour toutes, si vous allez sur facebook, tout le monde le saura.

(Et pas que sur facebook, d’ailleurs, mais ceci est une autre histoire, comme disait Kipling un jour où il était d’humeur taquine.)

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Et vous faites quoi comme vrai boulot?

Dans Libé hier et dans le Monde également, interview de Jeffrey Eugenides, écrivain américain qui n’a publié que trois romans depuis une vingtaine d’années (dont « Virgin Suicides » et « Middlesex » quand même, excusez du peu). Eugenides confesse: « Je fais pas mal de faux pas. J’avais donc travaillé sur un texte pendant deux ou trois ans avant de changer d’avis et de me mettre à écrire le Roman du mariage. » Trois ans de travail sur un texte abandonné pour passer à autre chose. Eugenides enseigne l’écriture à Princeton…

(A part ça, il a accueilli le journaliste de Libé en lui demandant de l’aider à déballer sa dernière installation stéréo achetée pour écouter ses vieux 33 tours, et le journaliste du Monde en lui montrant les vinyles qu’il comptait écouter là-dessus bientôt. Il doit penser que les Français aiment les gens qui aiment les vieilles choses…)

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Les confiseurs ont repris le turbin

Plongé depuis sept mois dans un nouveau roman. « Vers les ténèbres », titre actuel. Je me débats avec trois narrateurs, auxquels vient de s’ajouter un quatrième, je ne sais si je me fais comprendre (mais ce n’est pas nouveau…). Ils ont chacun leurs obsessions, leur langage, leur passé. Mais en gros, ils ont tous de gros problèmes sur le dos. Tout ça est donc à nouveau la marque d’une oeuvre réjouissante et destinée à faire s’esbaudir dans les familles, un vrai « feel-good novel », un truc qui va concurrencer les histoires trustant les premières places des hit-parades. On ne se refait pas, comme disait un gars que j’ai bien connu. Le fait est que dès que je me lâche, c’est noir. Ne voyez là aucune allusion grivoise ni sphinctériale. Malgré mes efforts répétés pour donner dans le guilleret, je retombe irrémédiablement dans la noirceur. Il doit y avoir un joint pété quelque part dans mon fouillis de neurones. Une durite qui fuit et laisse échapper les cochonneries.

(Si vous voulez lire quelques extraits de ce travail en cours, j’ai commencé à en publier sur mon tumblr — ici donc.)

Fin des travaux? Dans deux mois, à vue de nez. (Mais je me suis toujours trompé dans ce genre de prévisions, donc sans doute un peu plus.)

Vous serez les premiers mis au courant dès qu’il y aura du neuf.

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Under my tumblr

Je résume la situation par une de ces formules lapidaires qui ont fait mon succès dans les séances de pitching: Tout ce qui ne sera pas dit ici sera montré là-bas.

J’espère que vous saisirez. Je compte publier, sur ce tumblr donc, des photos, des passages de bouquins que je suis en train de lire, des musiques, des machins, surtout des machins finalement, et aussi des bouts de ce que je suis en train d’écrire (un roman, on va dire, qui porte pour l’instant le doux nom de « Vers les ténèbres » — ce qui vous permettra de comprendre que ma santé mentale est toujours au beau fixe, merci pour elle).

Ils auraient pu l’appeler Portrait chinois. En tout cas, c’est un peu comme ça que je vois la chose: si vous regardez chacun des articles qui seront postés là, vous aurez une petite idée de ce que je suis (ça fait peur, hein?).

Et si vous avez l’idée saugrenue de vous inscrire, vous recevrez un message dès que quelque chose bouge là-bas.

(Inscrivez-vous, ça me fera tellement plaisir…)

On ne se doutait pas que l’année 2012 allait se terminer si bien, n’est-ce pas?

A la prochaine.

(Cliquez sur le titre de cet article, et zou.)

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28 décembre 2012 · 11 h 08 min

Il n’y a pas que le sexe dans la vie

Il y a aussi la littérature. Du moins, on essaie. Certains affirment que le genre érotique est un des plus difficiles qui soient, et que les réussites sont rares dans ce domaine.

Ce n’est pas pour ça qu’on doit s’interdire de tenter le coup.

A vous de juger, donc.

C’est si bon marché que ça devrait être remboursé par la sécurité sociale.

http://www.onlit.net/index.php?option=com_k2&view=item&id=660%3Atoison-dor

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Spetsofaï!

Bon d’accord, je n’aime pas les vacances, mais siroter du vin blanc sous un platane millénaire, avec la mer Égée en fond de décor n’a pas été trop désagréable. Vous allez me dire, on ne peut pas picoler du vin blanc toute la journée. J’ai essayé. Résultat: le mont Pelion avait l’air de trembler un peu dans l’air chaud, comme l’Etna juste avant de cracher sa lave. J’ai donc décidé de pratiquer d’autres activités: garer une voiture à quelques millimètres d’une falaise à pic, ranger des galets par ordre décroissant de grandeur sous l’oeil inquiet du reste de la famille, écraser un scorpion sous l’oeil inquiet du reste de la famille, chercher les villages que les Grecs ont décidé de camoufler au bas de sentiers impraticables, manger du poulpe grillé. Manger du poulpe grillé. Manger du calmar grillé. Manger une sorte de cassoulet sans les haricots ni le canard que les Grecs appellent spetsofaï (du moins c’est ce qu’ils nous ont fait croire, mais je me suis mis à douter en voyant les sourires qui naissaient sur leurs lèvres quand je prononçais ce mot-là dans les tavernas — peut-être que spetsofaï est en réalité une injure bien gratinée dans la région du Pelion). J’ai donc ramené quelques kilos  (et pas que dans les valises). La demeure des Stassinopoulos, nichée dans les collines, était parfaite — merci Yannis et Sosso. Je n’aime toujours pas les vacances, mais il y en a que je déteste un peu moins que d’autres.

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27 août 2012 · 14 h 30 min

Ah, non! Pas les vacances.

Sur le site Bela (http://www.bela.be/homepage/actualites/feuilletons/une-semaine-de-vacances/samedi.aspx) depuis 3 semaines, un feuilleton hebdomadaire qui vous explique pourquoi je n’aime pas les vacances. Celles-ci se passent au Portugal, et je m’excuse par avance auprès des Portugais et Portugaises qui tomberaient par un malencontreux hasard sur cette pochade. Qu’il soit bien clair que le séjour que j’ai passé en famille dans leur sympathique pays ne ressemble en rien à ce que je raconte là. (Vous me croyez, hein? Vous me croyez?) L’affaire va se décliner en 8 épisodes. Libre à vous de découvrir ça chaque mercredi, ou de lire le tout d’une traite en fin de parution — ou de ne rien lire du tout. C’est vous qui voyez.

A bientôt.

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Les clés du Mirador ont changé de mains

Mirador, ici, c’est donc comme Capri, c’est fini. Dès le 21 février, le roman est publié par la toute belle toute nouvelle maison Onlit, éditeur littéraire 100% numérique.
Pour la modique somme de 4,99 euros, vous pourrez acquérir le polar légèrement revu et corrigé, par rapport à ce qui a été publié dans Le Soir en juillet et août 2011. (Attention, je n’ai pas modifié énormément, mais puisque le roman allait être lu en continu et non plus en épisodes, les transitions devaient être quelque peu adaptées. A part ça, j’ai corrigé quelques petites bourdes, et voilà.) Pour vous donner une idée du résultat, voici la couverture:

A lire sur tablettes, liseuses, smartphones, PC. Le lien à suivre se trouve là, pas très loin, vous le voyez?

Je sais que je peux compter sur vous.

 

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Clôture

Bon, l’aventure Mirador se termine, comme prévu. En 38 épisodes, j’ai essayé de construire une histoire qui devait tenir en haleine, j’espère que je n’ai pas foiré complètement le machin. A vous de voir.
En tout cas, l’affaire m’a plu. Sans entrer dans les détails, le travail était plutôt technique, puisque, en accord avec Le Soir, chaque épisode devait tourner autour des 4000 signes, et qu’ils avaient décidé que ce serait 38 et pas un de plus. Donc… Il reste des questions en suspens (tu m’étonnes). J’ai certaines réponses, que je n’ai pas pu intégrer dans l’histoire telle que vous l’avez lue (si bien sûr vous l’avez lue).
Et l’idée d’une publication quotidienne en feuilleton m’a forcé à effectuer des rappels (plus ou moins discrets) des événements passés, à chaque début de chapitre. Si vous avez découvert le tout en continu, bien sûr, vous avez dû vous rendre compte qu’il y avait pas mal de redites.
Si ça n’a pas nui au plaisir de lecture, c’est que je n’ai pas trop mal travaillé.
C’est encore à vous de décider.
Mon boulot est terminé (sur ce texte en tout cas). Au plaisir de vous revoir.
Qui sait?

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