Plongé depuis sept mois dans un nouveau roman. « Vers les ténèbres », titre actuel. Je me débats avec trois narrateurs, auxquels vient de s’ajouter un quatrième, je ne sais si je me fais comprendre (mais ce n’est pas nouveau…). Ils ont chacun leurs obsessions, leur langage, leur passé. Mais en gros, ils ont tous de gros problèmes sur le dos. Tout ça est donc à nouveau la marque d’une oeuvre réjouissante et destinée à faire s’esbaudir dans les familles, un vrai « feel-good novel », un truc qui va concurrencer les histoires trustant les premières places des hit-parades. On ne se refait pas, comme disait un gars que j’ai bien connu. Le fait est que dès que je me lâche, c’est noir. Ne voyez là aucune allusion grivoise ni sphinctériale. Malgré mes efforts répétés pour donner dans le guilleret, je retombe irrémédiablement dans la noirceur. Il doit y avoir un joint pété quelque part dans mon fouillis de neurones. Une durite qui fuit et laisse échapper les cochonneries.
(Si vous voulez lire quelques extraits de ce travail en cours, j’ai commencé à en publier sur mon tumblr — ici donc.)
Fin des travaux? Dans deux mois, à vue de nez. (Mais je me suis toujours trompé dans ce genre de prévisions, donc sans doute un peu plus.)
Vous serez les premiers mis au courant dès qu’il y aura du neuf.